BREF
Amin Maalouf refuse encore d’écrire noir sur blanc le pays de son enfance, et préfère évoquer les désorientés, ceux qui semblent avoir perdu leur Orient. Il nous embarque dans l’Histoire, à travers la sienne et celle de ses amis, qui se retrouvent après 25 ans d’absence à l’occasion de la mort d’un d’entre eux. Il nous replonge dans leurs années 1970, quand ils avaient encore 20 ans et formaient « le club des Byzantins ». Ils étaient juifs, chrétiens, musulmans et surtout, ils étaient inséparables et voulaient ensemble, changer le monde. Et puis la guerre avait éclaté, et chacun avait suivi sa voie – partir, rester, se cacher, se battre, oublier, faire semblant, se détourner – et puis plus rien n’avait retenu leur amitié. Mais jamais ils ne se sont oubliés. À travers la lecture de lettres et carnets de l’époque, et de l’écriture du présent, Amin Maalouf nous invite à des réflexions qui devrait être menées par tout le monde. Peu importe le pays, pourvu qu’on y ait des amis.
EN BREF
Émouvant, personnel, inspirant et si contemporain.
VERBATIM
«J’ai l’impression d’être sur une route, et chaque fois que j’avance d’un pas, l’endroit où se trouvait mon pied s’effrite.»
PLUMES
L’AUTEUR
Amin Maalouf (en arabe : أمين معلوف [‘amīn maʕlūf]), né le 25 février 1949 à Beyrouth, est un écrivain franco-libanais. Il a été élu à l’Académie française en 2011. (Source : Wikipédia)
BANDE DE LITTÉRAIRES ! 
J’ai dévoré ce livre ! A priori, le sujet ne m’emballait pas, mais j’ai été emportée par la plume de l’auteur. Pour moi, l’un des meilleurs auteurs contemporains…
J’avais souvent essayé de lire Maalouf, et puis, le livre me tombait des mains. Mais je dois dire que celui-ci est intéressant. Et que sa lecture m’a permis d’entrer un peu dans cette complexe histoire du Liban. Même si l’auteur a cru bon de vouloir à tout prix greffer une histoire amoureuse invraisemblable sur ce qui aurait dû rester un récit sobre et digne.