Dans ce huis-clos d’une violence terrible, quatre hommes et une femme jouent à la guerre. Le général, la soixantaine, tyrannise et met en scène quatre « enfants » – les siens? – dans des scénarios hantés de pulsions morbides. Eux, entre 14 et 35 ans, ôtent leurs masques de planteur de mines ou de soldat-criminel dès que le Général quitte la pièce où ils s’enferment. Mais au fil du récit, les mises en abîmes se confondent et les personnages ne savent plus s’ils jouent. C’est la violence d’une famille qui convoque le sang, l’ivresse, l’angoisse et la tension sexuelle pour se sentir vivre. Se sentir vivre à travers la mort représentée, jusqu’à ce que l’imagination ne suffise plus. Écrite en 2005, lors d’une résidence d’auteurs à Beyrouth, la pièce a reçu le prix Beaumarchais, a fait l’objet de plusieurs lectures et quelques mises en espace, mais n’a jamais fait l’objet d’une véritable mise en scène. Qui a dit que le théâtre ne pouvait pas être approché comme un genre littéraire?
Violent, cru, vous emmène du dégoût à la peur en moins de soixante pages.
La belle histoire! »
L’AUTEUR
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eh ben, pas envie actuellement de lire ça – le texte m’a en effet l’air très très dur….
Il l’est. Mais ça vaut la peine de le découvrir quand on a l’humeur bien accrochée.
Merci – de toute façon je l’ai noté, mais j’ai besoin d’un peu de douceur – toute relative – actuellement….